Aussi mythiques qu'ils aient été devenus au fil du temps, que seraient les films de John Carpenter sans la musique qui en accompagnait ou relevait les ambiances et les péripéties ? L'intéressé le reconnaît bien volontiers : s'il a décidé de composer (et d'interpréter) les thèmes de ses films lui-même, c'était essentiellement, au début, pour des questions de budget. Le « son Carpenter », basé avant tout sur quelques notes de clavier et une trame mélodique aussi simple qu'entêtante, pouvait dès lors forger l'autre signature du metteur en scène, qu'il fasse appel ou non à son complice Alan Howarth.