Impossible, dans l'univers du rock indépendant, de passer à côté de la figure monumentale de Morrissey. La pop mélancolique de Belle and Sebastian n'existerait pas sans The Smiths, le britpop glam de Pulp n'aurait sans doute pas le même panache sans la théâtralité du chanteur, et le dance rock de The Killers ou de Franz Ferdinand n'aurait possiblement pas cette aura de poésie magnétique.