Toshiko's Piano

Toshiko's Piano

La rencontre de Toshiko Akiyoshi et d’Oscar Peterson doit tout au hasard – ou presque. C’est lors d’une tournée du JATP à Tokyo que le pianiste américain découvre ce jeune talent dans un nouveau club de jazz, le Tennessee Coffee Shop. Peterson ne cache pas son admiration à Granz, qui décide rapidement de faire connaître Akiyoshi aux États-Unis en l’aidant à produire son premier album. Elle enregistre Toshiko’s Piano, aux côtés de Ray Brown à la contrebasse, J.C. Heard à la batterie, Herb Ellis à la guitare et Peterson au piano. Sur ce disque sont rassemblés divers classiques, marqués par un rythme soutenu, facétieux et entraînant (« What Is This Thing Called Love? », « I Want to Be Happy ») ainsi que des compositions originales, comme « Blues for Toshiko » ou « Solidado », un titre aux sonorités latines. Cet album permet à Akiyoshi de s’établir sur la scène bop et son entrée est d’autant plus remarquée dans la communauté du jazz que les relations entre le Japon et les USA restent très tendues après la Seconde Guerre mondiale. Après quelques années, Akiyoshi s’installe à Boston où elle étudie la musique au Berklee College of Music, tout en se produisant au Newport Jazz Festival et dans des clubs comme Storyville. Bien des années plus tard, elle expliquera avoir perdu bon nombre de contrats au Japon, où son style était trop innovateur. Avec Toshiko’s Piano, elle a résolument trouvé son style à l’autre bout du monde.

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