Une chose est sûre à propos de Doja Cat : on ne peut pas l’ignorer. Il serait difficile de faire autrement : elle est l’une des artistes les plus intrigantes actuellement, est complètement imperméable à la controverse et, peut-être plus important encore, est capable d’être simplement elle-même, sans aucune crainte. Elle a entamé les premières semaines de l’année avec deux apparitions notables : l’une sur « Best Friend » de Saweetie, l’autre sur « 34+35 (Remix) » d’Ariana Grande, aux côtés de Megan Thee Stallion. Puis, alors qu’elle se préparait pour la soirée des GRAMMY®, à la fois comme performeuse et comme triple nommée, sa chanson « Streets » (datant de 2019) est devenue ultra-virale. Le défi TikTok #SilhouetteChallenge a pratiquement fait exploser Internet, et Doja en a récolté les bénéfices dans les palmarès. Son couronnement final a eu lieu avec la parution de son troisième album, « Planet Her », en juin. Le projet livre un époustouflant aperçu de sa pop kaléidoscopique qui parcourt un spectre de genres impressionnant, qu’ils soient émergents ou populaires. Cerise sur le gâteau de cette année faste, la domination de l’autrice-compositrice, chanteuse et rappeuse s’est étendue partout, des palmarès à la scène, alors qu’elle a entre autres offert des prestations aux Billboard Music Awards, aux iHeartRadio Music Awards, au concert Global Citizen pour l’environnement et autres événements d’envergure. Elle a amassé, tenez-vous bien, plus de 1,8 milliard d’écoutes en ligne. Impossible de le nier : Doja Cat est une authentique superstar.