En 2009, sur leur premier album pour American Recordings, le trio s’éloigne de ses racines bluegrass. Jusque-là fort présent, le banjo enjoué s’efface au profit de mélodies complexes au piano et de tirades mélancoliques de violoncelle, dévoilées dès l’ouverture dans un premier simple émouvant. Leurs voix éraillées parlent d’amour, de liberté et de maturité dans les ballades, dont les productions luxuriantes ont gagné en profondeur sous la supervision du renommé Rick Rubin.