Les tubes vitaminés de Ska-P prennent des accents rebelles, portés par une déferlante ska punk euphorique aux trompettes et guitares survoltées. Scandé, à l'unisson ou en harmonie, leur chant extatique prend parti contre la mondialisation, l'oppression politique et la xénophobie. La consécration arrive avec leur second album, en 1996, et des chansons telles que « Cannabis », dont les mélodies entêtantes envahissent l'Europe et l'Amérique latine. Au gré des séparations et des reformations, les Madrilènes continuent de partager leurs rythmes endiablés, piliers d'une liberté d'expression toujours aussi incisive.