Durant les années 60 et 70, le jazz s'éloigne peu à peu de sa forme traditionnelle, cédant la place à la fusion et au free. Se forme alors autour de Wynton Marsalis et de The Young Lions un mouvement prônant un retour à un style plus acoustique, réactualisant l'école bebop. Les acteurs du neo-bop s'inspirent alors largement du batteur Art Blakey dont beaucoup suivent les enseignements au sein de son groupe « The Jazz Messengers », véritable incubateur d'une nouvelle génération de jazzmen. Renouant avec le swing et la mélodie, ils modernisent une esthétique virtuose fondatrice du genre.