Alors qu’il s’impose à la fin des années 90, comme réalisateur de clips, Quentin Dupieux compose « Flat Beat », un tube intersidéral et nonchalant, armé d’un sampler et d’un Korg MS-20. En plus d’être réalisateur de longs métrages délicieusement absurdes, Mr. Oizo est fasciné par la magie de l’erreur, l’humour, les sons parasites, incongrus, corrosifs, les beats et les samples décalés. Sa musique jouit d’une compression aussi grasse et lourde qu’une plaque de goudron fondue, pour un cachet dancefloor irrésistible.