Jeremy Denk est largement considéré comme l’un des plus importants pianistes américains, autant pour son phrasé plein de sensibilité et la qualité translucide de son timbre que pour son intelligence de l’histoire de la musique. Celle-ci s’exprime dans les articles qu’il écrit régulièrement pour le New-Yorker, le New-York Times ou le Guardian, ainsi que dans son best-seller Every Good Boy Does Fine, où il raconte son parcours de musicien, depuis ses premières leçons de piano dans le New Jersey à l’âge de six ans jusqu’à l’obtention de son doctorat de pianiste à l’école Juilliard à 30 ans. Ses interprétations des sonates de Beethoven ou des Variations Goldberg de Bach ont été des grands succès, et son album c.1300–c.2000, couvrant 700 ans d’histoire de la musique, de Guillaume de Machaut à György Ligeti, a prouvé à ceux qui pouvaient encore en douter qu’il était aussi fin musicologue que pianiste accompli.