Terre d'adoption du jazz, le Japon découvre le genre dans les années 20, au contact des Américains et des Philippins. Si une communauté d'amateurs se constitue rapidement à Osaka, les pouvoirs publics de l'époque, craignant l'américanisation du pays, condamnent musiciens et aficionados à l'obscurité. C'est finalement après-guerre, avec l'occupation alliée, que cette musique si appréciée des Japonais s'épanouit à Tokyo en pleine lumière. La scène nippone voit alors fleurir les groupes locaux, de plus en plus en portés sur un style free et fusion intégrant des sonorités traditionnelles.