Après la dissolution du groupe sud-africain Bayete en 1992, et même s’il garde Bayete dans son nom d’artiste, le chanteur Jabu Khanyile livre l’année suivante le premier de ses huit albums produits en solo. Cet originaire du quartier emblématique de Soweto envisage une œuvre pan-africaine, nourrie d’influences pop et jazz. Des rythmes caribéens du scintillant « Retranchment », au swing teinté de ska jamaïcain de « Cultural Disgrace », en passant par les gimmicks rap d’« Africa Unite », ce projet célèbre les racines africaines et l’ébullition musicale du continent.