Le Danish String Quartet inaugure une série d’albums au titre de « Prism », qui dévoile l’influence des fugues de Jean-Sébastien Bach à travers les siècles. Ici, le premier des quatuors finaux de Beethoven côtoie une fugue du maître baroque arrangée par Mozart dans la même tonalité. Sur le quatuor à cordes final de Chostakovitch, le contrepoint du Cantor de Leipzig affleure dans des dissonances mélancoliques. Ces similitudes dans l’écriture tracent ainsi des ponts entre les créateurs, révélés par le quatuor danois qui donne cette leçon d’histoire de la musique avec un sens aigu de la narration.
- 2014