Lazaretto

Lazaretto

Lorsque Lazaretto prend son essor avec l’énergique et intense « Three Women », Jack White, fidèle à lui-même, nous gratifie d’un riff blues survolté. En contrastant le style musical et les paroles du morceau au gré d’un anachronisme assumé, l’artiste nous rappelle son talent à transposer des éléments musicaux classiques dans des contextes singulièrement modernes. Lazaretto fourmille de tels moments, comme lorsque le grondement de la basse du morceau titre est agrémenté d’une véritable rafale de sons de l’Atari 8-bit et d’un solo de violon semblant inspiré du folklore appalachien. Si le blues-rock puissant qui fait la marque de fabrique de Jack White domine assurément l’opus, il nous offre aussi des compositions légères et aux accents country (« Temporary Ground », « Entitlement ») ainsi que des morceaux étranges et inattendus qui nous rappellent les bandes originales de westerns spaghetti (« Would You Fight for My Love? », « I Think I Found the Culprit »). Les morceaux les plus marquants de l’album, « Alone in My Home » et « Just One Drink », combinent remarquablement tous ces éléments en un ensemble à la fois enivrant, sanguin et accrocheur.

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