Pour mieux démontrer l’universalité de la musique classique, le compositeur islandais Valgeir Sigurðsson a choisi de marier la simplicité des instruments classiques aux manipulations électroniques. Des juxtapositions de cordes, pianos, bourdonnements et autres glitches (défauts sonores) éclectiques dévoilent ainsi la dissonance latente de la musique orchestrale. Telles des compositions d’un ensemble imaginaire, denses, nuancées, tordues et étirées, ses pièces révèlent la sourde inquiétude qui naît parfois de l’harmonie classique.