Presque deux siècles séparent la dernière sonate de Schubert de ces trois études de Philip Glass. Leur réunion par Simone Dinnerstein dévoile un esprit commun, qui s’exprime dans la répétition des motifs mélodiques et la douce tension conduisant à leur résolution. Enregistrés par la pianiste lors du confinement, dans l’ambiance feutrée de son appartement new-yorkais, ces voyages intérieurs révèlent les liens inattendus entre des compositeurs en apparence bien différents. Dinnerstein nous rappelle ainsi, avec éloquence, que nous sommes tous unis. Une méditation captivante sur la solitude et la vulnérabilité de l’âme humaine.