Le trap mélodique de Lil Tecca s’éloigne de plus en plus des postures stéréotypées du rap. Sur ce troisième album, chaque morceau de réalité abordé devient un prétexte à se vider la tête pour déverser les rimes. La voix nasillarde qui fait la marque du MC de Queens sert de fil conducteur à travers les beats du producteur BNYX, qui se mélangent aux mélodies planantes et aux sons distordus des boîtes à rythmes 808. Alors que le synthé et le hi-hat sont rois sur « 500lbs » et « Monday to Sunday », l’afrobeats (« Either Way »), le dancehall (« Want It Bad ») et le piano (« Trippin On U ») s’invitent au fil des pièces.