Prophétique et inspiré, cet album est considéré comme le chef d’œuvre de Black Uhuru et participe à la définition du roots reggae. La voix affirmée de Michael Rose porte des paroles engagées sur le climat social et se marie parfaitement aux rythmes chaloupés et lourds de Sly & Robbie. Le message rastafari, comme sur « Leaving to Zion » ou « General Penitentiary », est sublimé par des harmonies soignées, tandis que « Shine Eye Gal » s’ouvre à la guitare de Keith Richards. C’est aussi le premier album des Jamaïcains où la chanteuse Puma Jones brille par sa voix nourrie d’influences africaines.