Le melting-pot de cultures, les tensions psychologiques et le mélange enivrant de tradition et de modernité de la Vienne de la fin du XIXe siècle ont laissé des traces indélébiles dans la musique de Mahler, comme on peut l’entendre dans cet enregistrement exclusif de l’Orchestre philharmonique de Vienne. Sa Neuvième symphonie, la dernière qu’il ait pu achever, a été présentée par ce même orchestre en 1912, treize mois seulement après la mort du compositeur. C’est l’un des adieux les plus touchants de l’histoire de la musique, décrivant le difficile processus de la séparation d’avec un être cher. Cette idée donne vie à un premier mouvement très chargé et imprègne d’une nostalgie douloureuse le sublime finale. Entre les deux se trouvent deux mouvements, l’un animé par l’énergie terreuse d’une danse rustique et l’autre — surnommé « Burleske » par Mahler — prenant l’apparence d’une course effrénée.
- Oliver Zeffman, Dame Sarah Connolly & Philharmonia Orchestra
- New York Philharmonic & Sir John Barbirolli
- Oliver Zeffman, Peter Donohoe, Academy of St Martin in the Fields & The Bach Choir
- New York Philharmonic & Klaus Tennstedt
- Zubin Mehta & Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks
- Estonian National Symphony Orchestra, State Choir 'Latvija' & Neeme Järvi
- Quinn Kelsey, Rosa Feola, Piotr Beczala, Varduhi Abrahamyan, Andrea Mastroni, The Metropolitan Opera Orchestra, The Metropolitan Opera Chorus & Daniele Rustioni