Les chansons d’Ingrid St-Pierre présentent un côté aérien grâce à la voix délicate et aux mélodies coulantes de la chanteuse et pianiste franco-canadienne. Pourtant, elles sont aussi d’une implacable sincérité sur certains des aspects les plus difficiles de la vie. Elle a enthousiasmé le public québécois avec cette rare combinaison depuis « Ficelles » en 2011, un titre obsédant, inspiré par la lutte de sa grand-mère contre la maladie d’Alzheimer. Sur des morceaux plus récents, comme « Tokyo Jellybean », elle trouve sa place entre le style incisif de Marie-Jo Therio et la douceur de Françoise Hardy.