

Dernier album

- 13 DÉC. 2024
- 8 morceaux
- Seventeen Seconds (Deluxe Edition) · 1980
- The Cure: Greatest Hits · 1979
- The Cure: Greatest Hits · 1985
- Kiss Me, Kiss Me, Kiss Me · 1987
- Disintegration (Remastered) · 1989
- The Cure: Greatest Hits · 1983
- The Head On the Door · 1985
- Disintegration (Remastered) · 1989
- Disintegration (Remastered) · 1989
- Songs Of A Lost World · 2024
Albums indispensables
- À sa sortie en 1982, ce quatrième album de The Cure est loin de séduire la critique, mais gagne, plus tard, ses lettres de noblesse et est reconnu comme la pierre angulaire du rock gothique. Considéré comme l’un des disques les plus sombres du groupe, les ambiances anxiogènes et les propos ténébreux abondent, comme sur « One Hundred Years » ou « A Short Term Effect ». Certains titres sont cependant plus dynamiques, tel « The Hanging Garden », propulsé par une batterie magnétique.
- 2008
- 2000
Playlists de l’artiste
- Ce groupe post-punk connaît un succès durable grâce à Robert Smith, fabuleux compositeur.
- Les multiples facettes du groupe de Robert Smith se retrouvent dans leurs influences.
- Suivez le parcours de ces icônes de la pop gothique.
- The Cure influence et inspire toute une panoplie d'artistes.
Singles et EP
Albums live
- 1993
Compilations
À propos de : The Cure
Peu d’artistes ont su faire sonner la mélancolie de manière aussi exquise que Robert Smith et ses acolytes, et ils sont encore moins nombreux à être passés aussi aisément des profondeurs de la déprime à une joie légère, cotonneuse et sucrée. Si tout ce que vous connaissez de The Cure, ce sont des chansons comme « Friday I’m in Love », vous aurez du mal à imaginer qu’ils ont un jour été les habitants, aux yeux cernés de khôl, des caves les plus sombres du Royaume-Uni. Après avoir donné un coup de fouet au post-punk à guitares sur Three Imaginary Boys en 1979, The Cure se réinventent spéléologues gothiques de 1980 à 1982 avec Seventeen Seconds, Faith et Pornography — une trilogie de plus en plus claustrophobe, découvrant des nuances de noir de plus en plus sombres à chaque nouvelle sortie. Une fois leur art du désespoir perfectionné, The Cure se tournent vers la pop à leur sauce. En explorant en même temps le psychédélisme le plus lugubre et les guitares acoustiques sautillantes sur The Head on the Door en 1985, ils conquièrent une nouvelle vague de fans aux États-Unis avec « In Between Days » et « Close to Me » et font exploser les frontières de ce qu’on commence alors à appeler le rock alternatif. En 1987, avec Kiss Me, Kiss Me, Kiss Me et « Just Like Heaven », ils semblent véritablement et follement heureux, chose inconcevable quelques années auparavant. Pourtant, l’angoisse est encore palpable dans leurs hymnes glaçants et leur production façon mur du son, comme dans les chants douloureux et à fleur de peau de Smith. La bipolarité du groupe atteint son paroxysme sur Disintegration, chef-d’œuvre de The Cure sorti en 1989 : les hauts (comme « Lovesong ») n’ont jamais sonné aussi libérés, les bas (« The Same Deep Water as You ») aussi désespérés. Leur son en cinémascope remplit les stades ; il influence également toute une génération de groupes emo désireux de fusionner puissance sonore viscérale et profondeur psychologique insondable. Au cours des décennies suivantes, The Cure continue d’entretenir son terrain, sur lequel planent toujours nuages orageux et soleil radieux entremêlés, et qui donne une singulière récolte : intense, expressive, délicieusement dramatique.
- DE
- Crawley, West Sussex, England
- FORMATION
- 1977
- GENRE
- Alternative