Ikky

Pour de nombreuses vedettes, le statut d’icône planétaire signifie simplement qu’elles sont devenues populaires aux quatre coins du globe. Mais pour Ikky (né Ikwinder Singh en 1999 à Toronto), ça veut dire beaucoup plus. Car ses multiples collaborations avec la diaspora indienne établie en Amérique et ses pétillantes productions pour les étoiles montantes du Pendjab et la crème du rap ontarien lui ont valu une profonde reconnaissance des deux côtés de l’hémisphère. Partager et revitaliser son héritage culturel a toujours fait partie des priorités de l’auteur-compositeur-interprète et producteur. Déjà à l’adolescence, il fonde la maison de disques 4N (qu'on prononce « Foreign » [« étranger·ère »]). Ce pont bâti entre l’effervescente musique indienne et le reste du monde devient une plateforme de choix pour disséminer ses éclectiques créations. Écouter « Diamond », le succès de Gurnam Bhullar qui l’a fait connaître à 23 ans, c’est découvrir les ingénieuses façons dont il combine influences modernes et traditions. Qu’il s’allie à Diljit Dosanjh et Tory Lanez pour propulser ses beats aux saveurs trap et pendjabies (« Chauffeur ») ou qu’il embrasse des sonorités rétro pour rendre plus intemporel Making Memories, un album collaboratif avec Karan Aujla, Ikky maintient toujours en équilibre le passé et le présent, chaque pied dans un continent différent.