

Dernier album

- 14 FÉVR. 2025
- 21 morceaux
- $ome $exy $ongs 4 U · 2025
- MIA (feat. Drake) - Single · 2018
- Scorpion · 2018
- Nothing Was the Same (Deluxe) · 2013
- Views · 2016
- ANTI (Deluxe) · 2016
- I Am Not a Human Being II (Deluxe Version) · 2013
- I NEVER LIKED YOU · 2022
- Views · 2015
- More Life · 2017
Albums indispensables
- Dans cet album à la production soignée et aux textes de velours, reflétant l’effervescence de ses dernières mixtapes, Drake nous fait visiter son Toronto. Se jouant avec brio des extrêmes, il y oscille entre chaleur caribéenne et complaintes glaciales et passe en revue amitiés, amours et embrouilles. Impitoyable à l’encontre de ses rivaux dans « Hype » et « Still There », de retour sur les terres de ses débuts dans « Weston Road Flows », ou pris dans une ronde avec Rihanna sur « Too Good », Drake est au sommet de son art pour son quatrième opus.
- Drake confronte avec sang-froid ses détracteurs dans cette collection de 17 chansons originales. Parfois pensives, parfois impétueuses, les paroles cinglantes du jeune rappeur transmettent des réflexions profondes sur sa vie, sa mort, son art, et la fidélité de vieux amis. Drake s’entoure de collaborateurs qui viennent rehausser un recueil impressionnant, où l’on entend par moments les rythmes profonds de son acolyte de longue date Noah ''40'' Shebib, les notes titubantes de la productrice Wondagurl, ainsi que le rap percutant de son mentor Lil Wayne.
- Ainsi que son titre l’indique, Take Care est un cas d’école de la théorie selon laquelle les meilleures œuvres d’art requièrent du temps. Après son premier album studio Thank Me Later — un projet que Drake lui-même considérait comme bâclé —, il a fait appel au musicien Noah « 40 » Shebib pour exploiter le son torontois dont ils avaient été les pionniers — ce savant mélange de rap et de R&B qui caractérisait la mixtape encensée So Far Gone, sortie en 2009. Ça a fonctionné. Même s’il n’avait qu’une vingtaine d’années, l’enfant acteur reconverti en rappeur avait su développer son identité. Plutôt que de renvoyer une image artificielle de ce qu’un rappeur « devrait » être, Drake se montre sous son vrai jour sur des titres comme « Marvins Room », un tube qui est devenu le symbole du « drunk dialing » [ndlr : le fait d’appeler quelqu’un en état d’ébriété] dans le monde entier. Sur « Headlines », l’un des passages pop les plus réussis de Take Care, il explique tirer sa motivation des réactions suscitées par Thank Me Later : « I had someone tell me I fell off/Ooh, I needed that » [Quelqu’un m’a dit que je m’étais écroulé/Oh, j’avais besoin de ça]. C’est cette honnêteté qui a permis à Drake de se frayer un chemin jusqu’au statut de monument culturel, ouvrant la voie à une vague de hip-hop commercial teinté de vulnérabilité.
- Le maître de la scène urbaine redéfinit les codes.
- Le rap imagé et aux scénarios soignés de l'artiste canadien.
- Son flow mélodique enflamme des beats variés et soignés.
- Les rappeurs unissent leur force sur scène. Écoutez la set list.
- Rencontre à cœur ouvert entre le rap et la passion.
Compilations
- 2019
Émissions radio
- Des mixes du collectif de Toronto, choisis par Oliver El-Khatib.
- Comment OVO a concrétisé tous les espoirs de Drake.
Plus à voir
À propos de : Drake
En 2009, Drake se fait connaître du grand public grâce à son EP So Far Gone. Quelques années plus tard, en faisant le tour des galeries d’art de Los Angeles, il tombe sur une œuvre qui réclame, en grosses lettres néon : « Moins de Drake, plus de Tupac ». Mal à l’aise, il se met d’abord en colère et songe à arracher le slogan, avant de finir par l’acheter. « Si on choisit de mettre ton nom, même pour le dénigrer, à côté de celui de Tupac, se dit-il, c’est que tu dois pas être si mauvais que ça. » Né à Toronto en 1986, Aubrey Drake Graham, alias Drake, est devenu, comme Tupac avant lui, la voix d’une génération et l’une des incarnations de la pop culture de son temps. Est-il un chanteur de R&B qui rappe, ou un rappeur qui chante ? Est-ce qu’il est vraiment triste, ou est-ce qu’il en rajoute ? Et, s’il n’en rajoute pas, comment se fait-il qu’un artiste si talentueux, intuitif et bosseur, paraisse aussi déprimé ? Dès le début, on voyait qu’il n’était pas tout à fait comme les autres : il pouvait se livrer sans fard, se montrer vulnérable, tout en étant rugueux et incisif ; faire des promesses pleines de sincérité (« Take Care »), et passer des coups de fil après avoir bu un verre de trop (« Marvins Room ») ; et pourquoi pas nous convaincre, perché sur le toit du monde, qu’il restait un outsider (« Started from the Bottom »). Ses détracteurs (il en a eu beaucoup) aiment rappeler qu’il a commencé sa carrière en tant qu’acteur, incarnant Jimmy Brooks dans la série canadienne pour ados Degrassi: The Next Generation. Mais avant tout, Drake est quelqu’un d’entier, qu’on ne peut pas réduire à ses paradoxes, mais qui accepte de se définir à travers eux. Si l’émotion, dans toute sa splendeur, reste au premier plan, le son de Drake (que l’on doit en partie à son fidèle acolyte Noah “40” Shebib), lui, évolue en permanence : influences dancehall par ici (« One Dance »), un peu de house par là (« Passionfruit »), références old-school au Dirty South (« Nice for What »), emprunts au boom-bap de la côte Est cher au Wu-Tang (« Started from the Bottom »), ou encore incursions dans une soul trap vaporeuse et pointue (« Hotline Bling »). À l’instar de Kanye West, Drake est autant un créateur qu’un dénicheur de talents, capable d’associer des artistes venus d’horizons très divers et de les faire travailler ensemble pour mettre en forme sa propre vision – une approche qui lui vaut d’être aujourd’hui reconnu comme l’une des plus grandes figures mondiales de la pop et du rap. « C’est vrai que je passe beaucoup de temps dans mon propre univers », déclarait-il en 2016 à Zane Lowe, dans une interview sur Beats 1. « Et quand j’essaye de m’intéresser au monde extérieur, ça se passe souvent en studio… Même si je n’aborde pas directement les choses dans ma musique, j’ai toujours voulu lui faire dépasser les genres et les nationalités – pour essayer de réunir les gens. C’est mon but ultime. »
- DE
- Toronto, Ontario, Canada
- NAISSANCE
- 24 octobre 1986
- GENRE
- Hip-hop/Rap