Les 100 meilleurs albums
- 25 AOÛT 1975
- 8 morceaux
- Born In the U.S.A. · 1984
- Born In the U.S.A. · 1984
- Philadelphia (Music From the Motion Picture) · 1994
- Born to Run · 1975
- The River · 1980
- Born In the U.S.A. · 1984
- Greatest Hits · 1993
- Born In the U.S.A. · 1984
- Country Patriotic Songs · 1995
- Born In the U.S.A. · 1984
Albums indispensables
- Avec Born In the U.S.A., Bruce Springsteen signe son plus grand succès, plaçant sept titres dans le top dix des classements américains. Point d’orgue de sa carrière, l’album le consacre auprès du grand public. Intégrant des éléments électroniques, il contraste musicalement avec son prédécesseur, le très acoustique Nebraska, sans rompre avec ses thèmes sociaux. C’est aussi un enregistrement fondateur du heartland rock, ce genre brut et sincère qui veut donner une voix aux cols bleus.
- Deux ans après l’immense succès de The River, Bruce Springsteen sort Nebraska, un album sombre et entièrement acoustique. Ce choix est d’autant plus audacieux que l’enregistrement final est celui de la démo, réalisée par le chanteur lui-même sur un quatre pistes de qualité médiocre. Malgré la contribution du E Street Band en studio, il est décidé que c’est cette version sobre aux réverbes fantomatiques, qui porte le mieux la charge sociale de ces titres au folk engagé.
- Cinquième album de Bruce Springsteen, The River est l’une des clés de voûte de sa carrière. Sur fond d’arrangements rock alternant entre puissance solennelle et énergie jubilatoire, son écriture est à son apogée. Sur les 20 titres de ce double album, le chanteur expérimente une écriture emphatique, donnant corps à des personnages qui tentent de survivre à l’heure de la récession, et marque durablement l’histoire du rock.
- Des 70 titres écrits pour l’album, seuls dix ont été enregistrés sur la version définitive. Une manière pour Bruce Springsteen d’assurer la cohérence de l’ensemble autour d’un thème principal, sombre et introspectif. En effet, après le succès monumental de Born to Run, le chanteur s’interroge sur sa capacité à rester lui-même malgré la célébrité. D’où une production brute et directe, enregistrée d’un trait par le E Street Band, dans un esprit hard rock fait de batteries toutes-puissantes et de solos de guitare enflammés.
- Bruce Springsteen a conçu son troisième album comme un cycle de chansons qui commence au lever du jour et se termine à l’aube, avec l’harmonica de « Thunder Road » qui agit comme un réveil, et un « Jungleland » de clôture faisant tomber le rideau. Entre les deux, il y a beaucoup de drame, avec les personnages vivants de Springsteen s’attirant des ennuis dans des ruelles sombres, où ils se battent pour la liberté (ou du moins la rédemption). Après deux premiers albums qui ont présenté des récits épiques peuplés de personnages sauvages, Born to Run trouve finalement le moyen de condenser ces histoires, les rendant plus faciles à assimiler. Bruce Springsteen identifiera plus tard le titre phare comme le moment où il apprend à combiner avec succès puissance et émotion — à la fois sur le plan lyrique et musical — dans un format plus court, tout en conservant le même impact. Construit comme une version plus rude et plus fantastique du tristement célèbre « Wall of Sound » de Phil Spector, Born to Run parvient à être à la fois exaltant, déchirant, réfléchi et tragique — un moment déterminant pour le Boss en tant qu’interprète et compositeur.
- 2014
- Le répertoire grandiose d’une icône du rock & roll.
- Avec sa guitare, il parcourt une Amérique en clair-obscur.
- Interprète hors pair, c'est en live que la musique de Bruce Springsteen prend toute sa dimension.
- Les origines rock et R&B du son brut Made in USA du Boss.
- Le maître est de retour, plus fort que jamais, pour sa tournée.
Compilations
- 2010
Apparaît sur
- Joe Grushecky And The Houserockers
Plus à voir
À propos de : Bruce Springsteen
Le plus grand succès de Springsteen, « Born In the U.S.A. » (1984), est en même temps l’un des plus grands malentendus de l’histoire du rock. Le refrain simple et puissant, la conviction avec laquelle il est entonné, la célébration des États-Unis : tout en fait apparemment un hymne patriotique. Et pourtant, on est loin d’un éloge de l’Amérique. Les paroles décrivent plutôt un vétéran du Vietnam abandonné par son gouvernement, et confronté à la pauvreté et au désespoir. Le refrain ironique met en relief ce qui distingue le « Boss » (surnom de Springsteen) depuis plus de 50 ans : le désir de raconter la vie des classes ouvrières américaines, souvent exploitées par les riches. Il le fait à travers un rock qui oscille entre le mainstream (Born In the U.S.A., 1984) et le folk ou l’americana (Nebraska, 1982). Bruce Frederick Joseph Springsteen connaît de près la réalité des cols bleus, lui qui naît en 1949 au New Jersey, État industriel et prolétaire. Sa mère est secrétaire et son père, chauffeur d’autobus. L’album qui le rend populaire, Born to Run, paraît en 1975. S’enclenche alors une carrière marquée par de fréquentes collaborations avec son groupe, The E Street Band, dont les concerts fleuves (jusqu’à quatre heures) passent à l’histoire. La sensibilité de Springsteen pour les sujets sociaux se retrouve dans ses grands succès, par exemple « Streets of Philadelphia » (1993) consacré aux victimes du sida et « The Rising » (2002), un hommage aux pompiers de New York après les attaques du 11 septembre 2001.
- VILLE DE NAISSANCE
- Long Branch, NJ, United States
- NAISSANCE
- 23 septembre 1949
- GENRE
- Rock