- Marley (The Original Soundtrack) · 1980
- Kaya (2013 Remaster) · 1978
- Marley (The Original Soundtrack) · 1977
- Exodus (2013 Remaster) · 1977
- Kaya (2013 Remaster) · 1978
- Exodus (2013 Remaster) · 1977
- Exodus (2013 Remaster) · 1977
- Ultimate Reggae · 2008
- Burnin' · 1973
- Burnin' · 1973
- Natural Mystic: The Legend Lives On (The Definitive Remastered Edition) · 1977
- Marley (The Original Soundtrack) · 1984
- Burnin' · 1973
Albums indispensables
- Entre janvier et avril 1977, l’ambassadeur du reggae enregistre une vingtaine de titres à Londres. Tandis que la moitié la plus expérimentale se retrouve sur son album culte Exodus, l’autre moitié, plus proche du son roots traditionnel, constitue Kaya. Ses mélodies solaires et ses paroles apaisantes annoncent le rôle œcuménique que remplit Bob Marley à son retour en Jamaïque, réunissant les deux principaux opposants politiques de l’époque sur la scène du One Love Peace Concert.
- Dans les années qui ont précédé l’enregistrement du neuvième album de Bob Marley, au début de l’année 1977, la Jamaïque a connu une explosion de violence politique, des assassinats commis par des gangs et des groupes paramilitaires affiliés aux deux principaux partis du pays — le Jamaica Labour Party et le People’s National Party — qui se sont entretués par milliers. Bob Marley est intervenu pour tenter d’apaiser l’atmosphère avec le Smile Jamaica Concert peu avant les élections de décembre 1976, avant de se faire tirer dessus lors d’un cambriolage deux jours avant le concert. Il a tout de même joué. Ce que l’on entend sur Exodus, c’est la tension entre l’espoir « that every little thing will be all right » [« que toutes les petites choses se passent bien »] sur « Three Little Birds ») et l’inquiétude insidieuse que ce ne soit pas le cas. Marley a enregistré l’album au cours d’un exil qu’il s’est lui-même imposé à Londres, un éloignement qui a jeté une lumière prudente sur son optimisme à l’égard de la Jamaïque. Alors que ses idées politiques n’ont jamais autant intéressé le public, les chansons les plus exaltantes de l’album se tournent vers des sujets personnels, romantiques et spirituels à l’instar de « Three Little Birds », « Waiting in Vain », ou « One Love », qui a défini l’héritage musical et spirituel de Marley.
Albums
Playlists de l’artiste
- 40 ans après sa mort, l‘icône reggae continue de briller.
- Si Bob Marley était l'engagement incarné, ses chansons parlaient aussi de sentiments.
- Preuve de plus de son empreinte sur la planète musicale, les reprises de Bob Marley foisonnent !
- Les sujets politiques et les thèmes sociaux ont fait la sève du parcours de Bob Marley.
- Bob Marley, le chantre du reggae devenu artiste universel, fut aussi abondamment samplé.
Singles et EP
Compilations
- 2007
- 1986
Apparaît sur
Plus à écouter
À propos de : Bob Marley
Première star mondiale issue du tiers-monde, Bob Marley a popularisé le reggae jamaïcain grâce à ses chansons mélodieuses qui portaient la voix des peuples opprimés. Né Robert Nesta Marley le 6 février 1945 à Nine Miles (Jamaïque), Bob Marley a rencontré un succès international au travers d’albums indémodables, enregistrés avec son groupe The Wailers. Burnin’ (1973), Rastaman Vibration (1976), Exodus (1977), Survival (1979) et Uprising (1980) notamment, donneront ses lettres de noblesse au reggae jamaïcain, proche dérivé du rhythm & blues et de la soul américaine. Du reggae roots des débuts (dans les années 1960) à l’ajout de synthétiseurs par le producteur Chris Blackwell sur Catch A Fire en 1972, Marley va populariser la fameuse pulsation à contretemps du reggae, ses basses profondes et ses riffs de guitares scintillants, enrobés de superbes harmonies vocales issues du gospel. Le rastaman à la voix plaintive est un vrai songwriter et ses chansons, à la structure classique couplet-refrain, sont devenues des tubes intemporels (« I Shot the Sheriff », « One Love » ou « No Woman, No Cry »). Depuis sa mort prématurée en 1981, Bob Marley a fait l’objet d’un véritable culte, son image de pacifiste souriant et fumeur de joints nous faisant oublier à quel point c’était un homme en colère, et combien sa musique était militante. Ses chansons traitaient du colonialisme (« Small Axe »), de la pauvreté (« Them Belly Full [But We Hungry] »), de la nécessité d’accéder au pouvoir politique (« Get Up, Stand Up ») et du défi de l’exercer (« Burnin’ and Lootin ») avec une droiture mêlée de frustration qui a fait de lui une figure de proue du punk rock autant que du reggae. Organisateur d’un concert contesté de réconciliation nationale en décembre 1976, Smile Jamaïca, Marley était peut-être ambivalent à l’égard des politiques (il a dit un jour que c’était à peu près la même chose que l’église — une façon de maintenir les gens dans l’ignorance), non pas pour leur potentiel inexploité, mais parce qu’il voyait que le système politique était corrompu par la tyrannie et la cupidité des gens au pouvoir. Et si sa musique était douce et dansante, c’est parce que, comme l’a expliqué une fois sa biographe Vivien Goldman, il savait que s’il vous accrochait avec une mélodie, vous seriez obligé d’écouter ce qu’il avait à dire.
- DE
- Kingston, Jamaica
- NAISSANCE
- 6 février 1945
- GENRE
- Reggae