Après l’héroïne idéalisée de Matahari, L’Impératrice dépeint une autre facette de la féminité sur son nouvel album. Tirant son nom d’une expression japonaise désignant le syndrome du cœur brisé, Tako Tsubo aborde la rupture et les montagnes russes émotionnelles au travers de titres toujours aussi dansants et funky. Ambassadeur d’une élégance à la française, le groupe parisien qui refuse de choisir entre pop et disco continue également de faire rimer sarcasme et surréalisme comme sur « Peur des filles », une charge caustique contre la misogynie.