Roll with Me

Roll with Me

Pour l’enregistrement de ROLL WITH ME, son premier album depuis 2010, Natasha Bedingfield a travaillé avec la grande productrice Linda Perry et ensemble, elles ont entrepris un périple musical connectant esprit, corps et âme. « Je veux toucher les gens ou les inciter à évoluer », dit-elle à Apple Music. « C’était ça mon but. » Mission accomplie. Les chansons « Roller Skate » et « King of the World » vibrent au son de rythmes latins et caribéens, tandis que « Can’t Let Go » et « Sweet Nothing » rappellent les beaux jours de Motown. Mais par-dessus tout, des pièces comme « Everybody Come Together » et « Hey Papa » prouvent que Bedingfield n’a pas perdu sa touche magique lorsqu’elle se livre entièrement et laisse parler son cœur. Quinze ans après le succès de son album « Unwritten », l’auteure-compositrice-interprète londonienne désormais établie à Los Angeles nous propose un survol pièce par pièce de son quatrième effort. « C’est comme avoir 18 ans de nouveau et être une débutante. Il n’y a pas de règles. Tout est possible. » « Kick It » « J’aime les mots qui ont un double sens. La chanson “Kick It” parle du défi incroyable d’entretenir une relation tout en demeurant intègre. Comment se donner sans se perdre? On passe du temps ensemble, on s’entend bien. Mais parfois on fait aussi des trucs blessants. Je parle de tous les aspects d’une relation. » « Roller Skate » « Celle-ci parle de liberté. Plus jeune, faire du patin à roulettes me donnait un réel sentiment d’évasion. J’essayais tout le temps de garder la cadence de mon grand frère [la vedette pop Daniel Bedingfield], et encore aujourd’hui, j’ai l’impression qu’il est meilleur que moi dans tout, que ce soit le patin à roulettes ou le chant. Ça parle un peu de la relation entre les enfants d’une même famille, mais surtout de la liberté qu’on arrive à exprimer à travers la musique, et de celle qu’on ressent en patin à roulettes. Musicalement, c’est une nouvelle direction pour moi : un heureux mélange de sons latins, caribéens et inspirés de Motown. On ne peut pas grandir à Londres sans ressentir l’influence de la musique latine et caribéenne. » « Everybody Come Together » « C’est un message très simple. Règle générale, les gestes pouvant avoir un impact significatif sont très simples, mais très difficiles à accomplir. Notre monde est de plus en plus divisé, et je crois que nous avons besoin de musique avec un message positif : “Il faut trouver une façon d’être unis et se rappeler que nous sommes tous humains. On se doit de transcender la haine.” La rappeuse Angel Haze a collaboré avec moi sur ce morceau. J’adore son style. Je la connais depuis plusieurs années. Pour moi, c’est la meilleure en ce moment. » « Hey Papa » « Marvin Gaye était tellement talentueux. À une époque où tout le monde chantait des chansons d’amour, il a réussi à aborder les changements sociaux. “Hey Papa” fait la même chose. J’ai écrit tellement de chansons qui réjouissent les gens, donc cette pièce fait vraiment partie de mon cheminement en tant qu’artiste. J’écris et je chante toujours sur des sujets importants pour moi, et je crois que de nos jours, il est impossible d’avoir un micro entre les mains sans parler de ce qui se passe dans le monde. Ici, je dis : “Quand t’as besoin que quelqu’un vienne te sauver, qui te sert de figure paternelle? Qui est le prochain Martin Luther King? Où sont les gens qui vont nous venir en aide?” Mais le truc, c’est que c’est probablement nous, tu vois? » « King of the World » « Cette chanson est directement inspirée par la naissance de mon fils Solomon. Donner naissance et voir comment cet enfant vous regarde, surtout au tout début, c’est une sensation incroyable. C’est mon premier enfant. J’ai signé un contrat avec l’étiquette We Are Hear de Linda Perry pendant que j’étais enceinte. Je suis entrée en studio quand mon bébé avait quatre mois, et Linda et moi avons écrit tout l’album alors qu’il était avec nous ou en train de dormir dans la pièce à côté. On arrêtait de travailler quand Linda allait mettre son fils au lit et j’en profitais pour faire de même. C’était une autre façon d’enregistrer un album, car normalement, je ne fais pas mon travail d’écriture en fonction de l’horaire d’un enfant. » « It Could Be Love » « C’est une de mes préférées sur l’album. Elle s’apparente à “Pocketful of Sunshine” (2008), mais avec un côté plus moderne. C’est une simple chanson d’amour. Si tu me voyais à mon meilleur, tu tomberais amoureux; mais si tu me vois à mon pire et que tu m’aimes encore, alors c’est réellement de l’amour. L’amour, c’est de se dévoiler entièrement à l’autre. » « Where We Going Now » « On a écrit cette chanson le jour où Anthony Bourdain s’est enlevé la vie. Il y a eu plusieurs suicides cette année-là et nous étions en deuil; c’est tellement déroutant quand ces choses se produisent. Le suicide est horrible pour les proches. Cette pièce est arrivée à un moment où on se sentait abattues, mais elle est pleine d’espoir; je pense que les humains ont une incroyable capacité de survie et de résilience. » « Can’t Look Away » « Linda et moi aimons aider les gens et se sentir utiles. On se racontait des histoires personnelles au sujet des gens qu’on aime qui ont des tendances autodestructrices. Je pense qu’il est impossible de changer quelqu’un si cette personne n’a pas la volonté de changer. “Je peux t’aider mais jusqu’à un certain point, car je ne peux pas te guérir si tu ne veux pas guérir.” » « Can’t Let Go » « Mes paroles préférées sont : “I tried to micromanage the way you see me/But the more it seems to matter, the worse it seems to be/Can’t always understand, can’t see eye to eye/So I look inside and find a compromise” (librement : “J’essaie de contrôler comment tu me perçois/Mais plus ton opinion devient importante à mes yeux, pires sont les choses/On ne se comprend pas toujours/Alors je fais un compromis”). J’essaie de contrôler les choses et d’en prendre la responsabilité, mais à un moment donné, je dois lâcher prise. » « No Man I See » « “No man I see can ever make me feel like they’re better than me” (librement : “Aucun homme ne me fera sentir comme s’il était meilleur que moi“). Ça n’a rien à voir avec le fait d’être un homme ou une femme. Je dis “homme” dans le sens d’être humain. Personne ne me fera sentir inférieure. Je crois que les femmes ont assez ressenti de domination et se sont assez fait remettre à leur place. Mais ce ne sont pas que les femmes. Je pense que beaucoup de gens, y compris mes fans, se sont déjà fait rabaisser et dire qu’ils n’accompliraient rien. Je partage mon parcours et j’ai remarqué que plus je suis honnête, plus les gens s’identifient à mes propos. » « Sweet Nothing » « Je suis partie de cette idée que quand vous rencontrez quelqu’un et que le courant passe, vous arrivez à voir votre avenir au grand complet. Vous découvrez que votre relation prendra fin un jour, alors vous évitez d’aller dans cette direction. Il y a une attirance incroyable, mais vous vous dites : “Oh, c’est comme ça que ça va se terminer.” Un petit moment de clairvoyance. Bien des femmes ont ce don. “Il est vraiment sexy, mais ça va mal finir.” À vous de décider si vous foncez ou non. » « I Feel You » « Je parle du moment où on s’ouvre pour se permettre de ressentir nos émotions. C’est un des aspects importants de ma musique; je ne veux pas que mon public vienne me voir juste pour être impressionné. Je veux que les gens vivent une expérience sensorielle où le ciel s’ouvre à eux pour qu’ils y trouvent ce dont ils ont besoin, que ce soit de l’inspiration, du réconfort ou simplement de l’enthousiasme. » « Wishful Thinking » « Celle-là parle d’être une éternelle romantique. C’est l’histoire de nos vies. J’aime les films d’amour, mais la vie n’est pas comme ça. J’étais vraiment dans ma zone pendant cette séance d’enregistrement. Tout s’est mis en place très rapidement. J’ai grandi à l’église et quand je suis sur scène, c’est une expérience similaire pour moi. Il y a toute cette énergie qu’on ressent dans une atmosphère spirituelle. Je me sens comme Aretha Franklin dans ses dernières années. » « Real Love » « Ça parle du fait de travailler dans l’industrie de la musique. Quel est mon but dans la vie? Est-ce que je veux être aimée? Est-ce que je veux faire peur? Non. Je veux être respectée. »

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