THE SPEED OF NOW, Pt. 1

THE SPEED OF NOW, Pt. 1

« Je crois que la vitesse de l’instant présent est relative à chacun de nous à un moment précis », explique Keith Urban à Apple Music. « La musique est comme ça aussi. Prends l’exemple d’un livre que tu aimes beaucoup : le sens des mots peut changer légèrement chaque fois que tu le relis. J’espère que cet album sera comme ça. » Keith Urban est un musicien accompli qui sait plaire aux foules, et il s’intéresse autant aux possibilités rythmiques qu’aux « hooks » étincelants. Vétéran de la scène musicale de Nashville, il a su s’adapter avec brio aux différentes incarnations du country populaire de plus en plus influencé par la pop et les rythmes entraînants. « J’ai toujours eu un style hybride », dit-il à Apple Music. « Quand j’étais jeune, j’ai absorbé autant les sonorités du Top 40 que celles du country contemporain, et toutes les reprises que j’ai jouées dans les clubs de ma ville natale ont fait de moi qui je suis aujourd’hui. Ajoute à ça un père qui jouait de la batterie et un grand-père qui était pianiste, et tu comprendras cette force rythmique et mélodique qui propulse ma curiosité. » Pour THE SPEED OF NOW Part 1, son 11e album studio, il a ratissé encore plus large dans le spectre des genres musicaux et au-delà des frontières géographiques à la recherche de sources de chansons, de coproducteurs et de musiciens de studio qui sauraient l’aider à insuffler de l’ingéniosité dans ses grooves. Il a également puisé dans sa jeunesse la détermination d’achever ce projet pendant le confinement. « J’ai grandi dans une famille de la classe ouvrière, on avait peu ou pas d’argent, alors on devait être très créatifs pour tirer le maximum de ce qu’on avait », confie l’artiste. « C’est vraiment pratique d’avoir été élevé de cette façon quand une situation comme celle-ci se produit. » Keith Urban a fait appel à des artisans de Nashville pour des pièces terre à terre pleines de détails évocateurs comme « We Were » (coécrite avec Eric Church), « Forever » (coécrite avec Brent Cobb) et « Tumbleweed » (qui a pris forme autant durant la phase d’écriture que pendant l’enregistrement en compagnie de Jaren Johnston, de The Cadillac Three). Il est passé par l’espace de travail d’Eg White, collaborateur d’Adele, pour la pièce introspective « Better Than I Am », dont il a joué les incisives lignes de guitare sur la seule guitare électrique disponible, si rouillée fût-elle. Il a réuni les membres du trio Captain Cuts, de Los Angeles, et le légendaire auteur-compositeur de Nashville Craig Wiseman pour la création de « Superman », réminiscence d’une romance débridée aux refrains entraînants. Ailleurs, il a envoyé « One Too Many » ‒ pour laquelle il a fait appel aux services de création et de production de PhD et Cutfather, spécialistes scandinaves de la pop ‒ à P!nk afin qu’elle ajoute sa voix à ce duo dont le texte raconte une prise de bec et la réconciliation qui s’ensuit. « C’est une des meilleures », dit-il. « Il n’y a pas d’hyperbole, et sa carrière en est la preuve. C’est la chanteuse des chanteuses. Elle sait reconnaître une bonne chanson et elle est capable de raconter une histoire avec la plus grande humanité. » Aucune pièce ne reflète mieux la façon dont Keith Urban a canalisé son énergie créative sur cet album que l’exubérante « Out the Cage », mettant en vedette Nile Rodgers et BRELAND, qui a également participé à l’écriture de la chanson en compagnie de Sam Sumser et de Sean Small. « Il a une façon de créer instinctive et libre qui cadrait parfaitement avec la mienne », dit Urban. « Je l’ai invité à mon studio, on a passé un coup de fil à Sam et à Sean, et quelques minutes plus tard, on était dans le feu de l’action. “Out the Cage” a commencé avec l’idée de prendre comme point de départ un rythme breakbeat britannique des années 90; j’ai toujours aimé Prodigy, Fatboy Slim et ce genre d’énergie rythmique qui me donne envie de tout casser. La mélodie du refrain vient d’un petit riff de banjo très rapide que je n’arrêtais pas de jouer. BRELAND a dit que je devrais chanter sur ce riff, et c’est comme ça qu’est née cette chanson frénétique qui parle de se libérer des chaînes et de l’oppression qui nous enferment. »

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