Fondateur de l’Institut de recherche et coordination acoustique/musique (l’IRCAM), Pierre Boulez est tout autant un musicien qu’un technicien. Icône de l’avant-garde au milieu du XXe siècle, il est une figure du sérialisme et contribue à lancer les musiques électroniques et aléatoires. Surnommé « enfant terrible » à cause de son modernisme, le professeur au Collège de France est aussi un chef d’orchestre respecté qui s’est illustré sur des œuvres exigeantes, de Wagner à Webern. Au-delà de son travail précurseur, il était avant tout un amoureux de la musique et des possibilités infinies qu’elle offrait.