Débuts précoces et études auprès de grands maîtres ont marqué la formation de la pianiste italienne. Mais au-delà de sa feuille de route impeccable, Beatrice Rana a le don d’infuser à ses interprétations une chaleur, une émotivité et un sens du détail qui n’éclosent souvent qu’au terme de longues carrières. En 2011, le Concours musical international de Montréal l’a couronnée du premier prix. Mais c’est sa version des « Variations Goldberg » en 2017, sur étiquette Warner, qui a placé sous les projecteurs du monde entier celle qui s’affirme aussi dans le répertoire des XIXe et XXe siècles.