La racine du rock se trouve dans les années 60 alors que Chuck Berry, Elvis Prestley et Little Richard ont mélangé du rockabilly, du blues et du R&B. N'en fallut pas plus pour que les élites s'y opposent et condamnent ce genre bâtard. Mais la popularité croissante des trois artistes a donné naissance à la première vraie contreculture d'Amérique. Et celle-ci a fini par s'étendre à la planète au grand complet, donnant des petits un peu partout, que ce soit Les Beatles ou encore The Kinks. Durant les années 60, les turbulences politiques et la révolution hippie donnèrent Jimi Hendrix, Jefferson Airplane et Cream qui arrivaient avec leur rock psychédélique. Les mutations ont continué mais une constante est restée : l'esprit de rébellion, le refus de la soumission à l'autorité. Dans les années 70, les bases du heavy métal s'établissaient aussi avec Black Sabbath, Led Zeppelin et Deep Purple. En contrepartie, le psychédélisme avait évolué pour donner des groupes qui continuaient de chercher la stratosphère avec leur musique. Pink Floyd, Genesis et Yes ont créé le rock progressif où chaque morceau est un voyage plutôt qu'un moment. Ceux qui sentaient le besoin de s'opposer à l'ordre établi ont plutôt opté pour le punk qui, sous la tutelle des Sex Pistols, avait tout de l'enfant terrible. Bientôt nous étions dans le glam rock des années 80, le grunge de Nirvana et des années 90 pour atterrir dans le nü-métal ou encore le rock québécois d'Éric Lapointe du début 2000. Mais comme les modes souvent refont surface, une nouvelle génération de jeunes musiciens remettent le psychédélisme au goût du jour. Ty Segall et plusieurs bands californiens ramènent les années 60 avec plus de fuzz pour la jeune génération.