Peu d’artistes ont la chance d’avoir à leur répertoire un classique comme celui de Vincent Vallières, né à Sherbrooke en 1978. C’est sur Le monde tourne fort (2009), son cinquième album, que paraît « On va s’aimer encore ». Criant à la fois de simplicité et de vérité, ce puissant hymne à l’amour est instantanément adopté par les Québécois, 10 ans après la parution du premier effort de l’artiste. Il permet à l’auteur-compositeur-interprète de vendre plus de 100 000 exemplaires de l’album. Mais son art est loin de se résumer à ce succès. Celui qui se voue à la musique depuis l’adolescence se révèle un observateur sensible de la vie ordinaire, qu’il narre à travers ses pièces au timbre pop rock. Qu’il décrive la trajectoire de personnages ou qu’il parle de lui-même, il le fait avec des mots justes et touchants. Il compte aussi parmi les artistes qui ont participé aux deux volets du projet 12 hommes rapaillés, parus en 2008 et 2010. Misant depuis ses débuts sur un processus de création où les collaborations sont primordiales, Vincent Vallières a travaillé au fil des ans avec plusieurs personnes, dont Martin Léon, Olivier Langevin, Ingrid St-Pierre et Andre Papanicolaou.