Kendrick Lamar

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  • DAMN. COLLECTORS EDITION.
    DAMN. COLLECTORS EDITION.
    DAMN. COLLECTORS EDITION.

    Dans cette édition spéciale, Kendrick Lamar se livre à un exercice de style à partir de son album DAMN., paru quelques mois plus tôt. Vous vous y sentirez en terrain connu, car aucune des pièces n’a été remaniée. La différence réside dans le fait que l’artiste les fait défiler dans l’ordre inverse, offrant à l’auditeur une tout autre perspective de son œuvre. La magistrale « DUCKWORTH. » joue donc maintenant le rôle d’introduction à cet opus qu’on vous invite à redécouvrir.

  • DAMN.
    DAMN.
    DAMN.

    Deux ans après l’essentiel To Pimp a Butterfly, Kendrick Lamar est de retour en force. DAMN. se veut plus personnel et introspectif, mais le rappeur est toujours le chroniqueur lucide de son époque, à travers des grands thèmes exprimés par des titres comme « LOVE. », « PRIDE. », « FEAR. » et « GOD. ». Musicalement plus cru, l’album regorge quand même des nombreuses influences soul qui ont caractérisé ses productions précédentes. Les rares invités de marque, dont U2 et Rihanna, confirment que le rappeur de Compton trône maintenant au sommet.

  • To Pimp a Butterfly
    To Pimp a Butterfly
    To Pimp a Butterfly

    Kendrick Lamar lutte avec le poids de sa célébrité sur To Pimp a Butterfly, un album percutant empli d’une poésie riche traçant un portrait de l’Amérique en 2015. Avec le funk agressif de « King Kunta », il fait référence au héros du roman Roots d’Alex Haley, tandis que l’extrait endiablé « The Blacker the Berry » le voit s’attaquer à la violence entre Noirs d’un ton pointu et féroce.

  • good kid, m.A.A.d city (Deluxe)
    good kid, m.A.A.d city (Deluxe)
    good kid, m.A.A.d city (Deluxe)

    Quelques jours après la parution de good kid, m.A.A.d city, en 2012, un Kendrick Lamar alors âgé de 25 ans disait de ce deuxième projet qu’il était « digne d’être qualifié de classique ». Et il ne mentait pas : c’est sans aucun doute un des plus importants albums de hip-hop du 21e siècle. À première vue, good kid, m.A.A.d city est une tragédie qui se déroule dans le « hood », Lamar y dépeignant en détail la vie des jeunes noir·es et de couleur des quartiers défavorisés. Malgré tout, l’offrande est propulsée par la foi et l’espoir; l’artiste nous y raconte son passage à l’âge adulte à travers des personnages truculents associés à ses traumatismes, à son histoire familiale et aux relations qui ont contribué à son inévitable ascension. Les doyens de la scène hip-hop de la côte Ouest que sont Snoop et Dre ont consacré Kendrick Lamar héritier de la couronne du gangsta rap. Son deuxième album – un projet si conceptuel qu’il pourrait se qualifier d’opéra rock – a certainement élevé le genre à un niveau supérieur grâce à ses thèmes quasi bibliques qui opposent religion et violence, monogamie et luxure. C’est à quelques kilomètres de Compton, où se déroule la grande majorité de good kid, m.A.A.d city, que Kendrick Lamar a fignolé ces morceaux en compagnie de ses collaborateurs Sounwave et Dave Free, rencontrés à l’école secondaire. Tout au long du processus de création, le prolifique rappeur est fréquemment retourné dans son quartier pour se replonger dans l’« espace mental » du début de sa carrière et mettre au jour les histoires profondément personnelles qui ont donné naissance à l’artiste monumental qu’il est devenu. Dès la première pièce de l’album, une prière collective de gratitude, son approche est entièrement théâtrale, comme en témoigne le fait qu’il a même donné un sous-titre au projet : « A Short Film by Kendrick Lamar » [« Un court métrage de Kendrick Lamar »]. Ne ratant aucune occasion d’interpeller l’auditoire, il propose un florilège de confessions pleines de vulnérabilité tout au long des 12 morceaux de l’offrande. Des scènes explicites de violence, de dépendance aux drogues et de désenchantement nous attendent au moindre détour. Un de ses dons est de réussir à rendre digestes les vérités les plus difficiles, notamment dans « Swimming Pools (Drank) », un portrait cru de l’alcoolisme. S’inscrivant dans la tradition américaine du storytelling, good kid, m.A.A.d city a permis au futur lauréat d’un prix Pulitzer de s’imposer comme un auteur majeur de sa génération.

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À propos de : Kendrick Lamar

Kendrick Lamar, tête d’affiche du Apple Music Super Bowl LIX Halftime Show en 2025, est l’un des rappeurs les plus en vue de sa génération. Né en 1987 à Compton, en Californie, l’artiste qui aurait facilement pu se joindre à un gang de rue a plutôt choisi d’exercer une influence positive sur ses pairs en repoussant les limites du rap américain. En écoutant JAY-Z, Eminem et 2Pac, il écrit des histoires qui serviront plus tard de trame narrative à ses chansons. good kid, m.A.A.d city (2012) raconte son adolescence dans cette ville où violence et bienveillance se côtoient. On y découvre son franc-parler, ses textes engagés et ses lignes mélodiques uniques. En 2015, Lamar lance To Pimp a Butterfly, un portrait sombre de l’Amérique rempli d’innovations musicales. Les mélomanes ne tarissent pas d’éloges pour cette œuvre à l’esprit résolument jazz qui mélange toutes sortes de sonorités à une palette West Coast, et le mouvement Black Lives Matter fait de la pièce « Alright » son cri de ralliement. Malgré l’immense pression découlant de ce succès planétaire, Lamar parvient à répondre aux attentes avec DAMN. (2017). Puisant dans la pop, le R&B et le trap, cet album dépouillé et introspectif séduit par sa franchise et sa vulnérabilité et confirme ce qu’on savait déjà : Lamar laissera une marque indélébile dans l’histoire du hip-hop.

DE
Compton, CA, United States
NAISSANCE
June 17, 1987
GENRE
Hip-Hop/Rap

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