Nouveautés
- 6 MARS 2024
- 14 chansons
- Screaming for Vengeance (Bonus Track Version) · 1978
- Turbo 30 (30th Anniversary Deluxe Edition) · 1986
- British Steel (Bonus Track Version) · 1980
- British Steel (Bonus Track Version) · 1980
- Painkiller · 1990
- Screaming for Vengeance (Bonus Track Version) · 1979
- Invincible Shield · 2023
- Killing Machine · 1978
- Firepower · 2018
- Invincible Shield · 2024
Albums indispensables
- À l’aube des années 90, Judas Priest s’offre un nouveau départ. Après dix ans de flirt avec un son hard rock accessible qui lui a valu du succès, le groupe affiche d’emblée ses couleurs avec la chanson titre. Les cascades de rythmes furieux, les cris et les jeux de guitare d’une redoutable férocité reprennent leurs droits. Pas de doute : on assiste à un très énergique retour au métal dans sa plus pure expression.
- Pour la quatrième fois en cinq ans, Judas Priest parvient à la fois à s’affirmer dans le monde du métal et à faire sa marque dans la sphère populaire. La formation fait preuve d’un adroit sens de l’équilibre et produit un album oscillant entre airs rocks rassembleurs et pièces plus obscures. Ainsi, les guitares s’enflamment sur « The Sentinel », tracent des lignes plus mélodiques sur « Some Heads Are Gonna Roll » et s’alourdissent sur « Love Bites ».
- Pour son sixième album, la divinité britannique du métal Judas Priest a fait appel aux services du producteur Tom Allom, qui avait été ingénieur du son pour les trois premiers albums de Black Sabbath. Allom a suggéré au groupe d’épurer ses chansons, et le résultat a été l’indéniable intensité des classiques du genre que sont devenus « Breaking the Law » et « Living After Midnight ». « Tom nous a aidés à nous débarrasser de tout ce qui n’était pas pertinent », explique le chanteur Rob Halford à Apple Music. « C’est pour ça qu’il n’y a aucun flafla inutile, pas de détours. Il y a réellement tout un travail de précision là-dedans. De bien des façons, British Steel est devenu un modèle de métal bien exécuté pour bon nombre de musiciens. » Enregistré à Tittenhurst Park, où habitait l’ex-Beatle Ringo Starr à l’époque, British Steel a été le premier album avec le batteur Dave Holland qui – tout comme Allom – collaborera avec le groupe sur les cinq efforts suivants et tout au long de la décennie qui allait transformer Judas Priest en superstar. « Tout s’est mis en place quand on a enregistré British Steel », explique le bassiste Ian Hill. « Pas juste musicalement, mais sur le plan de l’image et tout le reste. » Halford et Hill nous parlent de quelques-unes des pièces clés de British Steel.Metal GodsHalford : « C’est un morceau avec un côté science-fiction inspiré par La guerre des mondes. J’adore le livre, mais aussi le film et la télésérie britannique qui en ont été tirés, tout comme les nombreuses façons dont plein de gens l’ont revisité. Et en tant que parolier de Priest, j’étais un maniaque de science-fiction, à l’époque. Le titre “Metal Gods” m’est venu en tête. Ç’a magnifiquement ouvert la porte à la création d’images et de paysages plus grands que nature enrobés de riffs vraiment pesants. »Hill : « Tom Allom a eu l’idée d’utiliser de la coutellerie et des queues de billard sur “Metal Gods” afin d’évoquer des robots marchant au pas. On enregistrait dans la maison de Ringo, alors c’est sans doute sa coutellerie qu’on entend. Tom laissait tomber toutes sortes de trucs sur le plancher, devant le micro. Je me souviens que sur “Breaking the Law” il fracassait des bouteilles de lait. Sur un autre morceau, on frappait sur des radiateurs. Aujourd’hui, j’imagine qu’on peut trouver tous ces sons sur YouTube ou quelque chose du genre. Mais dans ce temps-là, il fallait les inventer nous-mêmes. »Breaking the LawHalford : « Les temps étaient durs en Angleterre durant la deuxième moitié des années 70. Il y avait énormément de bouleversements sociaux dans le pays. Personne n’aimait ce que Margaret Thatcher était en train de faire. Les éboueurs étaient en grève, les travailleurs de l’acier et des mines de charbon aussi. Les jeunes sortaient de l’école et ne trouvaient pas d’emploi. Quand on regardait les nouvelles, on voyait des gens se battre contre des policiers à cheval qui fonçaient à travers les manifestants à Londres et les renversaient. On voyait aussi du monde lancer des cocktails Molotov sur des édifices gouvernementaux. L’angoisse et la frustration sociale sont palpables sur “Breaking the Law”. »UnitedHalford : « Celle-là est nettement empreinte d’une position “nous contre eux” : nous devons être unis et nous serrer les coudes. C’est une chanson qui parle de solidarité, en fin de compte. Plein de gens s’y sont reconnus. Je me souviens qu’on était invités à des talk-shows en Bulgarie et en Russie, où des pièces comme “United” et “Breaking the Law” étaient interdites par le gouvernement parce qu’à l’époque, le métal était considéré comme trop révolutionnaire pour la jeunesse. La chanson a également été adoptée par les équipes de soccer qui ont le mot “united” dans leur nom, comme Blackburn United et Manchester United. Elles diffusaient la chanson durant les matchs et les fans chantaient à tue-tête. Elle est pleine d’empathie et ça touche les gens de tous les horizons. »Living After MidnightHalford : « Glenn Tipton m’a réveillé en pleine nuit pour me faire écouter la séquence d’accords qui allait devenir cette chanson. C’est de là que vient le nom. Le lendemain, on a travaillé sur le couplet et tout le reste. C’est un morceau rock & roll qui parle d’un groupe de musique qui arrive en ville et qui vous quitte à l’aube. C’est notre équivalent de “Fight for Your Right” des Beastie Boys – je n’avais jamais dit ça au sujet de “Living After Midnight”, mais c’est la même chose, non? Où qu’on soit dans le monde, quand on joue cette chanson, les fans sautent sur leurs pieds et perdent la tête. C’est comme si on les ramenait dans les années 80 avec une machine à voyager dans le temps pour qu’ils aillent faire la fête avec leurs amis. »The RageHill : « C’est probablement ma pièce préférée sur cet album, surtout à cause de l’intro funky. La basse a un côté presque reggae. Ça la rend un peu différente des autres. Les gars ont dit qu’ils voulaient une intro et j’ai suggéré un rythme latino, puis j’ai trouvé la ligne de basse. Le plus drôle, c’est qu’en général je suis allergique à ce genre de musique. Ça me donne de l’urticaire. Mais tout est parti de ce truc “offbeat” que j’ai créé en n’étant pas synchro avec le rythme. »
Listes de lecture de l’artiste
- Enfourchez votre motocyclette au son d'hymnes effrénés.
- Du rock qui décoiffe sans jamais trahir son authenticité.
- Sortez votre moto et votre manteau de cuir, c'est Judas Priest en concert!
- Les succès qui ont embrasé les salles lors de leur tournée mondiale.
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À propos de : Judas Priest
Si Black Sabbath a signé l'acte de naissance du heavy metal avec un chapelet d'albums paru entre 1970 et 1975, leurs concitoyens britanniques de Judas Priest ont enfoncé le clou en reprenant le flambeau pour (au moins) les dix années à venir, de Sad Wings of Destiny (1976) à Screaming For Vengeance (1982) en passant par British Steel (1980). Axée autour de la voix de Rob Halford et des guitares entremêlées de Glenn Tipton et K.K. Downing, la formule Judas Priest redéfinit le genre et participe activement à la mue du genre, passant à son tour le flambeau à une nouvelle vague emmenée par Iron Maiden sans pour autant disparaître, toujours présent dans le nouveau millénaire et toujours capable de surprendre comme avec son 18ème opus de 2018, Firepower.
- ORIGINE
- Birmingham, England
- CRÉÉ LE :
- 1969
- GENRE
- Métal