Alexandra Stréliski

Pour les mordus de pop, la pianiste Alexandra Stréliski fait dans le classique. Pour les tenants du classique, elle flirte plutôt avec la pop. La vérité, s’il en est une, se situe quelque part entre les deux. Et surtout : ses airs aux climats apaisants parlent un langage universel et parviennent ainsi à se frayer un chemin jusqu’au cœur d’un très large public. Avec sa première parution, Pianoscope (2010), Alexandra Stréliski (née à Montréal en 1985) s’impose rapidement comme l’une des figures les plus prometteuses du courant néoclassique. Les compositions tirées de cet album séduisent le réalisateur Jean-Marc Vallée, qui les inclut aux bandes sonores de ses créations, dont le film Dallas Buyers Club en 2013 et la série Petits secrets, grands mensonges en 2017. La musicienne collabore ensuite avec l’étiquette montréalaise Secret City Records pour faire paraître son deuxième album, INSCAPE, en 2018. L’œuvre, qu’elle décrit comme un voyage vers des paysages intérieurs, connaît un succès instantané. Elle est écoutée à plusieurs millions de reprises en ligne, se vend à près de 100 000 exemplaires et vaut à l’artiste de décrocher trois Félix et trois nominations aux JUNO.