Dans les années 70, Tony Allen participe, avec Fela Kuti, à la création de l’afrobeat, mélange de rythmes traditionnels nigérians et de sonorités imprégnées de funk, de jazz et de highlife. Il collabore ensuite avec des artistes aux univers aussi variés que ceux de Manu Dibango ou Damon Albarn. Considéré comme l’un des meilleurs batteurs de l’histoire, il influence plusieurs générations de musiciens à travers son jeu qui s’appuie sur des polyrythmies et des mesures asymétriques, tout en restant souple et percutant.