Les pérégrinations d’Alain Bashung forment un univers ténébreux et poétique. De la new wave désenchantée de Play blessures, en collaboration avec Gainsbourg, à la ritournelle sensible qu’est « Angora », il reste toujours fidèle à sa mélancolie. Elle transparait aussi dans ses reprises de Christophe ou Dick Annegarn et jusque dans son album posthume, En amont, avec sa voix écorchée unique.