Inspiré par sa passion pour la culture skate, Lomepal se lance dans le rap avec une vision atypique qui mêle folie et psychose. Né à Paris en 1991, Antoine Valentinelli fait ses débuts en 2011 avec le titre « À la trappe » sous le nom de Jo Pump. Ce n’est que plus tard qu’il se rebaptise Lomepal (« l’homme pâle »), le surnom que lui donnaient ses amis en se référant à son teint blafard. Entre son nouveau nom et les valeurs qu’il prône, le rappeur n’hésite pas à casser les règles du game. Au lieu d’exhiber son succès à bord de voitures de luxe ou d’arborer des montres hors de prix, il confie à ses fans qu’il aime vivre chez sa maman, qu’il est rongé par les angoisses et que sa fragilité prend une place importante dans son art. Son premier album studio FLIP propulse sa carrière en 2017, alors que sa personnalité complexe emmène définitivement le public dans un ego-trip tout aussi dérangeant que profond. L’année suivante, il frappe fort en collaborant avec de grandes figures du rap français qui brillent également par leurs imperfections. C’est ainsi que sort le single « 1000 °C » avec Roméo Elvis, ou encore « La vérité » avec Orelsan et « Cinq doigts » en duo avec Philippe Katerine sur l’album Jeannine intitulé en l’honneur de sa grand-mère qui souffrait de schizophrénie. Certifié disque de diamant, ce sera l’un des albums rap les plus vendus en France en 2020 dans sa version vinyle. Après avoir reçu une telle reconnaissance des fans, le rappeur « fragile » s’élève officiellement au rang de phénomène musical francophone du XXIe siècle.