À la tête de l’Orchestre symphonique de Londres, le violoniste israélo-danois s’attaque au répertoire de Mozart à travers deux concertos qu’il dirige en troquant la baguette de chef pour son archet. C’est d’abord par son lyrisme et la sonorité poignante de son précieux Guarnerius, fabriqué juste avant la naissance de Mozart par le maître luthier del Gesù, que Nikolaj Znaider souligne l’élégance du Concerto pour violon n°4. Il ajoute une touche d’éclat au Concerto pour violon n°5 dit « turc », en particulier lors de son troisième mouvement fougueux et aux accents populaires.