Dirigeant l’orchestre symphonique de Seattle, le Danois Thomas Dausgaard rend ici hommage à son compatriote Carl Nielsen, dont les compositions ont proposé, dès le début du XXe siècle, une expression alternative au courant romantique européen. Comme un voyage de la campagne à la grande ville industrielle, la Symphonie n° 3 de ce fils de paysans célèbre l’harmonie entre l’homme et la nature. La Symphonie n° 4 prolonge cette même célébration tellurique. Un attribut amplifié par l’acoustique exceptionnelle du Benaroya Hall de Seattle.